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Robert Injey

Blog personnel sur l'actualité politique à Nice et en France

Médecin/Estrosi: Nice replongée dans son passé affairiste

Publié le 18 Novembre 2019 par injey06

Médecin/Estrosi: Nice replongée dans son passé affairiste

 

Christian Estrosi, comme Jacques Peyrat avant lui,  s’apprête à attribuer le nom de Jacques Médecin à un espace public. 

Jacques Médecin, faut-il le rappeler, a fui Nice et le pays, il a été condamné par la justice. Pendant 25 ans  les habitants de cette ville n'ont fait que payer les dettes de sa gestion. Une gestion qui a donné de notre ville une image désastreuse, marquée par les affaires, le clientélisme, les dérives multiples et variées…

Pour les habitants cette gestion c’est traduite, outre le paiement d’une lourde dette, par l’accumulation des retards dans l'équipement de la ville.

Retard  dans le développement des structures sportives et culturelles, dans la création des lieux de proximité.

Retard dans le développement des transports en commun (on a  inauguré la première ligne du tramway 25 ans après des villes de même importance).

Retard dans la construction de logements sociaux, que 30 ans après sa fuite la ville n'a toujours pas comblé.

Mais ce retard n’est pas le même pour tous.

Car la gestion Médecin, ce sont aussi les cadeaux aux grands groupes avec, par exemple, le fameux  avenant 16 du contrat de l’eau représentant un cadeau de 500 millions de francs à la CGE. Ce sont les garanties de recettes pour les parkings, sans parler du prix exorbitants des repas dans les cantines scolaires comme le pointait, à l'époque,  un rapport de la cours régionale des comptes.

Autre bilan, c’est celui de la casse du patrimoine local.

C’est la disparition de l’Hôtel Rhul, c’est la casse du Casino Municipal, celle du Palais de la Méditerranée, dont heureusement la façade fut conservée contre la volonté de Jacques Médecin.

Voilà le bilan que Christian Estrosi  veut honorer…

Plus de vingt ans  après l’épisode surréaliste des obsèques de Médecin à Nice pendant une élection législative partielle, la décision de Christian Estrosi à quelques mois des élections municipales, replonge notre ville dans un passé marqué par l'affairisme.

Nous refusons que notre ville soit l’otage d’un clan, nous refusons de voir un lieu  de la vieille ville porter le nom d’un maire qui a fui en laissant 7 milliards de francs de dettes ! 

C'est un piètre exemple pour notre jeunesse. 

Robert Injey

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