7 jours pour éviter que notre pays et l’Europe soient submergés par une vague brune.
7 jours pour mobiliser un électorat populaire qui s’abstient. Un seul chiffre sur Nice : dans les quartiers populaires où Mélenchon faisait entre 35 et 43 % en 2017, l’abstention le 26 mai pourrait, comme lors des dernières européennes en 2014, atteindre et dépasser 80 % !
Chaque voix gagnée au sein de l’électorat populaire abstentionniste fera baisser mécaniquement le score de la droite et de l’extrême droite.
7 jours pour arracher l’élection de députés européens qui seront déterminés face aux puissances de l’argent et sauront porter les exigences de progrès social et se faire l’écho des attentes et des luttes.
Le mode de scrutin, assez inique, fait qu’avec 4,9999 % une liste a zéro député et à 5 % plus une voix, 4 à 5 députés. Dans cette dernière ligne droite la mobilisation générale est de mise.
Le temps viendra de tirer les enseignements de cette séquence électorale. Dans l’immédiat l’urgence est dans les urnes. Tous les gestes vont compter jusqu’au dernier moment pour faire mentir, une nouvelle fois, le rouleau compresseur quotidien des sondages.
Le 26 mai le vote en faveur de la liste conduite par Ian Brossat peut nous permettre d’envoyer Ian, mais aussi Marie- Hélène Boulard, Patrick Le Hyaric et Marie-Pierre Vieu au parlement européen.
Des député-e-s de qualité qui seront utiles pour résister et faire entendre une autre voix.
Plus que 7 jours où chacun, chacune peut contribuer à déjouer le scénario que les chiens de garde ne cessent de vouloir imposer.
Robert Injey