Estrosi renforce les effets négatifs de la politique du gouvernement et favorise la ségrégation urbaine.
La modification des rythmes scolaires imposée, sans concertation, par le gouvernement marque un nouveau désengagement de l’État vis à vis de ses responsabilités. Elle a, d’ores et déjà des répercussions négatives pour les enfants, les familles, les personnels de l’Éducation nationale, les collectivités locales et les tissus associatifs.
Nous seront solidaires des mobilisations demandant l'abandon de cette organisation du temps scolaire et l'ouverture d'un large débat pour une vraie réforme des rythmes.
A cette situation déjà dramatique, le maire de Nice a décidé d’en rajouter. Pour compenser le coût financier de cette réforme pour les collectivités locales, il a décidé, avec la majorité UMP, de facturer aux familles le temps d’accueil périscolaire.
Cette décision constitue une difficulté supplémentaire pour des milliers de ménages qui subissent déjà de plein fouet les conséquences de la politique d'austérité que mène le gouvernement. Les conséquences d'une telle décision sont catastrophiques pour les familles qui n'ont pas les moyens financiers ou la possibilité de récupérer les enfants à 15h45. Et il n’est pas étonnant que dans les quartiers les plus populaire le taux d’inscription est très faible (moins de 25%)
Ce n'est pas en aggravant la situation de nos concitoyen-ne-s les plus en difficulté que nous pouvons améliorer la situation.
La décision du maire de Nice n’a qu’une conséquence : elle renforce les effets négatifs de la politique du gouvernement et favorise la ségrégation urbaine.
Une seule bonne décision s’impose aujourd’hui : l’abandon de la facturation et la libre inscription des enfants aux activités.
Nice le 16 octobre 2014
Front de gauche, PCF, PG Ensemble
La position de la liste « Nice l’Humain d’abord »
Lors des dernières élections municipales la position de la liste « Nice l’Humain d’abord » était claire :
Activité post et péri scolaires :
Nous sommes opposé-e-s à la mise en place autoritaire des nouveaux "rythmes" scolaires tels qu'ils sont conçus par le gouvernement; alors qu'il faudrait changer les rythmes scolaires en fonction des besoins des enfants et en dégageant les moyens nécessaires à une vraie réforme.
Si nous étions contraints d'appliquer ces nouveaux horaires, nous nous engagerons à :
-Prendre les mesures qui sauvegardent l’intérêt des enfants en prévoyant un accueil de qualité encadré par des personnels qualifiés.
-Mettre en place des activités variées et de qualité tant sur le plan sportif que culturel ou artistique. Ces activités seront gratuites pour les familles qui souhaitent y inscrire leurs enfants. Ouvertes à tous les enfants, elles ne se feront pas au détriment des activités déjà existantes