Le jeudi 19 février les Niçoises et les Niçois seront appelés aux urnes pour s'exprimer sur la privatisation de l'Aéroport de Nice envisagée dans le projet de loi Macron.
Sans illusions sur les arrières pensées de C. Estrosi, ce référendum présente néanmoins un double intérêt:
-Nos concitoyens seront consultés sur un projet aux implications lourdes pour la ville. Je regrette très fortement que sur le projet du tunnel du tramway le maire de Nice n'ait pas eu la même attitude. Mais ce référendum crée un précédent et conforte l'idée portée par la liste du Front de Gauche lors des dernières municipales à Nice; Référendum sur tous les projets structurants.
-La privatisation de notre aéroport est un des aspects de la loi Macron, qui brade le patrimoine national et amplifie la régression sociale. Ce référendum est pour nous l'occasion de dire non à un projet de loi qui veut déréglementer le code du travail, casser le service public du transport, privatiser les aéroports et les barrages publics, élargir le travail du dimanche...
Contrairement à ce que peuvent prétendre une partie des élus niçois (Bettati, Arnautu...), rien n'est joué. Il n'y a que les batailles que l'on ne livre pas qui sont perdues d'avance. Aujourd'hui le gouvernement, dans sa propre majorité, est en difficulté pour faire adopter ce projet de loi, et on comprend alors aisément le refus de P. Allemand d'un tel référendum...
Même de manière imparfaite, le 19 février l'occasion est offerte aux Niçoises et aux Niçois de s'exprimer. C'est une occasion à saisir...
Robert Injey
PCF/Front de Gauche Nice