Lors du conseil de la Métropole et de l’examen du rapport de la cours régionale des comptes sur la question des transports en commun, P. Allemand en parlant des salariés de Lignes d’Azura a eu cette phrase « Les conducteurs effectuent 17 000 kilomètres par an contre 20 000 en moyenne pour un réseau comparable. Je note un certain confort ..... ».
Le propos est scandaleux!
Comparons ce qui est comparable, aucune autre grande ville en France n’a le domaine collinaire que nous possédons avec les contraintes que cela entraine, en particulier sur la vitesse de déplacement. Ne parlons pas du retard de la ville de Nice en sites propre, sans parler de la « coutume locale » de la double, voir de la triple file, qui donne à la ville de Nice cette particularité, plaisante pour l’automobiliste, mais qui est une véritable galère pour le conducteur de bus…
Et je ne parle pas de l’état de la chaussée pitoyable à Nice et du reste.
En réalité ce dont « souffre » Nice ce n’est pas du « confort des chauffeurs de bus », mais plus d’une série de paramètres que ceux-ci subissent comme les usagers.
Mais en stigmatisant les chauffeurs, Allemand fait du Macron. C’est la faute au « coût du travail », c’est la faute « au 35 h », c’est la faute au « repos dominical », c’est la faute au « confort des chauffeurs… ». Stigmatiser les salariés pour mieux se courber devant le MEDEF et les marchés financiers est-ce la nouvelle orientation du PS ?