Le gouvernement ne voulait pas permettre aux députés de voter sur la loi Macron, d’une certaine manière les Niçoises et les Niçois l’ont fait à la place des parlementaires.
Face au coup de force du gouvernement à l’Assemblée Nationale, le vote est sans appel. Il marque le rejet massif (97%) d’une des mesures de la loi Macron. Et pour beaucoup d’électeurs qui se sont exprimés aujourd’hui, il marque aussi le rejet de la régression sociale que porte cette loi.
Ce vote sera un point d’appui pour les Sénateurs du Front de gauche lorsque cette loi viendra en discussion, au mois d’avril, devant le Sénat.
Un point d’appui d’autant plus important que la participation à ce référendum est une agréable surprise.
Plus de 36 000 Niçoises et Niçois ont participé au référendum sur la privatisation de l’aéroport. Ce chiffre est significatif eu égard aux conditions de la tenue de ce référendum, un jour de semaine avec des bureaux de vote
dans des lieux souvent inhabituels et en nombre très réduit (45 au lieu de 240 pour un scrutin classique).
Ce résultat en participation conforte la proposition qu’avec mes colistiers du Front de gauche nous portions lors des élections municipales : celle d’organiser un référendum sur toutes les questions importantes pour le devenir de notre ville. Cette première expérience devrait inciter le maire de Nice à avoir la même audace démocratique pour organiser un référendum sur le choix du tunnel de la ligne 2 du tramway, ou bien encore l’aménagement du quartier du Ray…..
Robet Injey
PCF/ Front de gauche