L'Assemblée générale des Nations Unies siège ce jeudi en séance spéciale. C’est un événement assez exceptionnel qui fait suite à la décision de Donald Trump de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme
capitale d’Israël. Totalement isolé diplomatiquement, c’est le seul droit de veto des USA au sein du Conseil de Sécurité qui a empêché l’adoption d’une résolution dénonçant cette décision. Devant l’Assemblée générale, les USA devraient être tout autant isolés à l’exception d’Israël et de quelques pays. Le choix du président Trump, encouragé par des leaders évangélistes américains et leur lecture de la Bible, est un obstacle majeur à tout processus de paix. Mais cela est-il encore un objectif pour ce Président ?
Ville symbole pour les trois religions monothéistes, le statut de la ville de Jérusalem est au cœur de toute solution pour la paix. La construction de celle-ci entre Palestiniens et Israéliens avec deux États est
un chemin de plus en plus complexe. Certains même, face à la violence du processus de colonisation, pensent
que c’est quelque chose de plus en plus improbable. Et pourtant, le gouvernement israélien, s’il lui reste une once de lucidité, devrait méditer sur le fait qu’à travers l’histoire, tous les murs, toutes les murailles dressés ont fini par tomber un jour ou l’autre. Il n’y aura de solution que dans une paix juste et durable et en ces fêtes de fin d’année, nos pensées vont à celles et ceux qui, deux côtés, luttent de manière indéfectible pour la paix.
Edito du Patriote daté 22 décembre