Lutter contre les violences faites aux femmes
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Un état des lieux avec quelques chiffres : 1800 plaintes sont déposées chaque année au niveau départemental. La Ville de Nice, dès qu'elle communique sur les violences faites aux femmes, cite l'Abri Côtier (accueil de jour) qui fait un gros travail mais qui ne doit pas servir de paravent et masquer l'absence de politique municipale à proprement parler sur le sujet. Les manques sont encore importants : - Pour l’information Nous proposons de :
: Les places d'hébergement d'urgence, hommes et femmes confondus, à Nice, sont largement insuffisantes 23% de places d'hébergement d'urgence pour femmes alors que, selon la moyenne nationale, elles représenteraient 40 % de la population sans-abri. Presque la moitié d’entre elles ont subi des violences sexuelles depuis qu'elles sont sans-abri.
Agir pour l’égalité professionnelle et salariale
Le rôle de la ville et de la métropole , comme employeur, devra être d’une exemplarité nécessaire. Agir pour la parité et l’égalité salariale : répartition des postes à responsabilité , les femmes ne doivent pas être cantonnées aux postes les moins bien rémunérés voire précaires. Travailler avec les syndicats, associations pour revaloriser les métiers à prédominances féminine : ATSEM, Sages femmes, infirmières agentes territoriales spécialisées dans les écoles maternelles, assistantes sociales… Mettre en place une politique des ressources humaines soucieuse de l’égalité entre les femmes et les hommes (accès à la formation, réunions en journée…), et lutter contre le harcèlement au travail.
Renforcer les liens avec les associations
Des associations luttent pour les droits spécifiques des femmes , la lutte contre les violences, l’aide à sortir de la prostitution , l’égalité filles garçons, la parentalité… Leurs missions sont de plus en plus difficile à assumer par manque de moyens et de soutien
Les actions consacrées à l’égalité femmes/hommes au regard de la charte européenne sont dérisoires et se limitent le plus souvent à des brochures en papier glacé, une réunion très médiatisée, une fiche d’action isolée et peu de suivi Favoriser la création d’une Maison des Femmes du type de celles de Bordeaux , Montreuil , Saint Denis où les associations auraient des locaux , des moyens et pourraient agir collectivement et mutualiser leur compétences. (voir détails en fin de texte Éducation
Femmes et espace public
Pour le Droit à la ville et à la mobilité : Les villes sont faites par les hommes, conçues pour les hommes Il faut s’interroger pour tout aménagement urbain d’un point de vue genré (féministe) que ce soit pour les constructions , les déplacements, les aménagements le mobilier urbain, la signalétique, l’éclairage… La ville doit être pensée pour qu’elle soit adaptée aux modes de vie et aux contraintes des femmes. Repenser le réseau de transport en commun en fonction des horaires de sorties par exemple, d’école et nécessité d’augmenter le nombre de trams et de bus Le harcèlement du rue prive les femmes de leur liberté d’action et de circulation. Les transports publics fonctionneront au signalement à l’arrêt demandé à partir d’une certaine heure Il sera nécessaire, en concertation avec les usagères et usagers , de décaler les horaires des écoles maternelles et élémentaires pour permettre aux parents (notamment aux femmes) des déplacements sans stress de l’une à l’autre.
Développer les services publics
Mettre en place un Service public gratuit de la petite enfance et des personnes dépendantes : accueil collectif de qualité , tendre vers le zéro refus, création d’emplois qualifiés. Une politique municipale féministe
Cette Charte, composée de 30 articles, pose un cadre général sur l’égalité entre les hommes et les femmes à adopter au sein des chaque commune autour de 6 principes fondamentaux :
ViVA ! s’engage à faire vivre cette charte dans toutes les actions municipales pour une transition féministe La Charte invite les collectivités territoriales à utiliser leurs pouvoirs et leurs partenariats en faveur d’une plus grande égalité pour toutes et tous Tous les documents émanant de la municipalité seront rédigés en écriture égalitaire.
Création d’une Maison des Femmes du type de celles de Bordeaux , Montreuil , Saint Denis ... qui regrouperait des services municipaux et des espaces où les associations auraient des locaux , des moyens et pourraient agir collectivement et mutualiser leur compétences. Une Maison des Femmes, ouverte sur de larges plages horaires, où les femmes, quelque soit leur âge, leur situation sociale, économique, personnelle, leur culture, pourraient être reçues pour une écoute attentive, une prise en compte de leur situation , un accompagnement ,voire des soins... (difficultés professionnelle , violences, discriminations, contraception, IVG …) Un lieu permettant d’orienter les femmes en fonction de leurs besoins (sans courir aux 4 coins de la ville) et de coordonner les parcours. Un lieu pour des permanences juridiques, sanitaires, sociales. Un lieu d’accueil pour les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, en lien direct avec les structures d’hébergement. Ouverte directement sur la rue, elle offrirait un accueil confidentiel et sécurisé pour les femmes qui le souhaiteraient La Maison des Femmes serait aussi un lieu culturel, d’initiatives, de solidarité, d’échanges , de débats, d’informations et ressources sur les droits des femmes, un lieu où il sera agréable de partager un moment. Cette Maison des Femmes pourrait aussi accueillir un observatoire des violences faites aux femmes et des violences intrafamiliales afin de coordonner les actions de protection et d'accompagnement des victimes, de sensibiliser la population et de créer des plans de formation pour les professionnel.le.s Cette maison des Femmes pourrait être située dans les locaux de l’ancien hôpital Saint Roch. |