(AFP)
Le Parti communiste français (PCF) a dénoncé aujourd'hui la "loi du fric" après qu'une nonagénaire a été renvoyé pour 40.000 euros de loyers impayés de sa maison
de retraite de Chaville dans les Hauts-de-Seine.
"C'est la logique du fric qui a primé sur le respect de la personne", déclare le PCF dans un communiqué. "Alors que le gouvernement annonce une loi d'adaptation de
la société au vieillissement pour changer le regard sur le grand âge, il y a urgence à sortir de la logique du profit la réponse aux besoins de la perte d'autonomie", ajoute le parti de Pierre
Laurent. "Il ne faut pas s'accommoder du diktat du profit lucratif dans le domaine de la réponse aux besoins sociaux", est-il ajouté.
Le Front de gauche et le PCF proposent "une prise en charge à 100% par la Sécurité sociale des soins prescrits et le développement des services publics dans le
cadre de la perte d'autonomie".
Une dame de 94 ans a été mise à la porte d'un établissement de Chaville vendredi pour cause de loyers impayés. La maison de retraite, après avoir contacté à
plusieurs reprises l'un des fils qui s'occupe administrativement du dossier de la vieille dame, a décidé de l'emmener à son domicile à Brou (Eure-et-Loir). Trouvant porte close, les ambulanciers
ont alors déposé la nonagénaire à l'hôpital de Châteaudun à proximité.