L’homme touché par un tir de flash-Ball dimanche 12 décembre à Marseille est décédé. Avec ce nouvel accident ayant entrainé des blessures graves et un décés , le flash-Ball, arme supposée non-létale, démontre aujourd’hui que son utilisation peut être fatale. La politique du rendement, la banalisation de la violence deviennent d’authentiques facteurs d’insécurité.
Très loin des promesses électorales du candidat Sarkozy, son règne aura été marqué par une détérioration de la tranquillité publique et par une systématisation de la violence dans les relations humaines. Tout comme le Taser qui avait mortellement blessé un homme il y a quelques jours, la dangerosité du Flash-ball doit officiellement être reconnue et son usage doit être remis en cause. Le PCF demande la tenue d’un moratoire sur l’utilisation de ces armes dangereuses, conformément aux recommandations du Comité contre la torture des Nations Unies.