De qui est cette déclaration?
« La portée nationale du scrutin : elle concerne le président de la République, le gouvernement et la majorité.
Rarement un président de la République, après de dix mois aux responsabilités, n’aura connu d’échec plus cinglant, déconvenue plus grande, défiance plus affirmée.
Il n’y a d’ailleurs aucun précédent d’une telle défaite. Le président de la République avait dit qu’il entendrait le message des Français. Maintenant, nous voulons entendre le président de la République.
Car, il y a eu un message : il suppose que l’on comprenne ce qu’est la frustration de beaucoup de nos concitoyens par rapport aux promesses non tenues en matière de pouvoir d’achat. Ce message est aussi celui du rappel, au président de la République, à son gouvernement, des valeurs républicaines – et notamment de la laïcité. Ce message est aussi celui de l’exigence de justice sociale, surtout à la veille de décisions importantes sur le plan économique et social dans le contexte que l’on sait.
J’adresse (...), deux exigences au pouvoir : la première est un remaniement du président de la République lui-même et de sa politique ; cela vaut pour le comportement, mais cela vaut surtout pour la politique telle qu’elle est menée.
La deuxième demande est pour une revalorisation immédiate des petites retraites et des salaires. Pour les petites retraites, il faut maintenant qu’il y ait une augmentation des pensions de réversion, du minimum vieillesse et, d’une manière générale, du taux de remplacement. Il faut aussi une revalorisation des salaires. Je demande une anticipation de la revalorisation du smic dès le mois prochain.
Mais, plus largement, pour prendre toute la mesure et du vote qui vient de s’exprimer et de la situation économique et sociale, comme des décisions qui doivent être prises, je demande au Premier ministre qu’un débat sur les questions économiques, financières et budgétaires soit ouvert dès la reprise des travaux du Parlement et que, notamment sur les mesures qui doivent concerner le pouvoir d’achat, il puisse y avoir la confrontation des propositions du Premier ministre et du gouvernement et celles de l’opposition.
Le scrutin de dimanche doit donc être utile pour les Français qui doivent être accompagnés dans leur vie quotidienne par des villes et des départements qui eux-mêmes doivent porter des valeurs de progrès et utile pour le pays si le gouvernement et le président de la République en tirent les conclusions les plus évidentes. »
Réponse:
François Hollande ( alors 1er secretaire PS ) en 2008 quand 42 villes étaient passées de droite à gauche