Pour le Front de gauche à Nice, les élections municipales constituent le meilleur score depuis 2009 (à l’exception de la présidentielle). Avec 6178 électrices et électeurs le Front de gauche est une force à Nice.
Une force dont la campagne a été appréciée et les propositions ont su peser dans la campagne.
Pour autant, même en progressant le Front de gauche n’a pu empêcher la gauche, en raison de l’effondrement du PS, de réaliser au total avec 20,63%, son plus mauvais score depuis un siècle…
Face à cette situation, face à la poussée du Front national, il était possible d’espérer un sursaut de la gauche au second tour.
Aujourd’hui à Nice la question est simple : face à une droite à 55%, à une extrême droite à 25 %, la gauche va-t-elle se rassembler pour essayer que le bleu et le bleu nuit ne dominent pas totalement Nice ?
C’est pour ne pas se résigner à cette situation que dès dimanche soir j’ai lancé un appel au rassemblement de la gauche face à la droite et à son extrême.
Aujourd’hui P. Allemand refuse toute fusion au prétexte que son « entourage ne veut pas ».
Passons sur « le prétexte », la décision de Patrick Allemand est lourde de conséquences :
-Pour la gauche à Nice décrédibilisée dans le prochain conseil par un score proche du ridicule.
-Par le signal envoyé aux hommes et aux femmes de gauche qui ont su se rassembler pour battre la droite aux Régionales en 2010, pour battre Sarkozy en 2012. Signal négatif alors que d’autres échéances sont devant nous…
-Par le mépris à l’égard des 6178 électrices et électeurs qui ont voté pour la liste « Nice, l’Humain d’abord ».
Fortement attaché à ma ville, fortement attaché au combat contre la droite et l’extrême droite, je ne me résigne pas à cette situation qui est une politique de la « terre brulée ».
Je peux comprendre la déception de P. Allemand pour avoir réaliser le plus mauvais score du PS à Nice. Mais l’amertume ne doit pas prévaloir sur l’exigence du rassemblement au second tour.
Je l’invite solennellement à prendre ses responsabilités et à retrouver le chemin vers le rassemblement des gauches par la fusion de nos listes.
Ce n’est pas pour moi une affaire personnelle. C’est la raison pour laquelle, si cela est nécessaire pour créer les conditions de la fusion, je suis prêt à laisser à d’autres colistiers de la liste « Nice, l’Humain d’abord » ma position éligible.
Robert Injey