C’est énorme, c’est l’écart pour le total gauche entre le premier tour des Régionales en 2010 et le sondage de l’IFOP aujourd’hui pour la Région Picardie-Nord-Pas de Calais . C'est la conséquence d'une politique en rupture totale avec les attentes du peuple de gauche.
Toutes les forces de gauche sont impactées(1). Le PS bien sûr, EELV proportionnellement sans doute encore plus. Quand au Front de gauche il est en léger recul, mais à l’image des derniers scrutins (départementales) , c’est de là sans doute qu’une dynamique peut s’engager.
Un sondage n’est qu’un sondage mais celui-ci, comme les autres, confirme la tendance que nous sentons tous.
Au-delà des configurations propres à chaque Région, en tenant compte d’une forte abstention, d’une très forte mobilisation de l’électorat du Front National, il va falloir dans les 12 semaines qui nous séparent du scrutin produire un effort considérable pour bousculer le scénario d’une catastrophe annoncée. Il est plus qu’urgent de conclure « positivement » les discussions et d’entrer totalement en campagne pour aller convaincre 1, 2, 3 millions d’indécis et d’abstentionnistes de voter pour nos listes.
(1)Le sondage teste plusieurs hypothèses. Pour pouvoir comparer ce qui est comparable (configuration de 2010) je prends les chiffres de l’hypothèse de 3 listes, PS, Fdg rassemblé et EELV.