Macron et son gouvernement vont chercher à occuper l’espace sur le thème des « réformes », relayées avec complaisance par les chiens de garde qui tenteront de nous faire croire que ces « réformes » sont « incontournables », « modernes » et « bénéfiques » pour notre peuple...
Les « réformes » ? Ce détournement de sens ne doit rien au hasard car, que ce soit sur les dossiers des retraites, des hôpitaux, de l’assurance chômage ou des institutions, les « réformes » qui se profilent n’ont nullement pour objectif « d’améliorer les choses ». Sauf à considérer que la seule chose qui doit être améliorée ce sont les dividendes versés aux actionnaires. La comparaison entre les profits réalisés par des grands groupes et les licenciements qu’ils opèrent est assez significative : Michelin, 917 millions de profits au 1er semestre et 1 500 emplois supprimés entre 2017 et 2021. Engie 938 millions de profits sur la même période et 2 500 emplois menacés, Sanofi 1,77 milliard de profits et 657 emplois menacés…
Dans le prolongement des quinquennats précédents, les « réformes » que veut nous imposer le gouvernement c’est la poursuite d’une politique qui vise à réglementer, à démanteler tout ce qui a pu se construire pour améliorer la vie des femmes, des hommes et des enfants de ce pays. En cette période de commémoration de la Libération de notre territoire n’oublions jamais la phrase d’un ancien dirigeant du MEDEF en 2007 : « Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, (…) La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ».
« Défaire », voilà le fond de leur programme, la réalité de leurs soi-disant « réformes ».