Voilà deux mois (le 2 janvier) les Alpes-Maritimes étaient placées sous couvre-feu entre 18h et 6h. Il aurait été utile, avant de prendre de nouvelles mesures, de tirer le bilan de l’efficacité de cette mesure, mais il n’y aura pas de bilan officiel là-dessus. En réalité, en constatant la progression de la Covid-19 dans les Alpes-Maritimes et plus particulièrement sur Nice, il semble avéré maintenant que l’efficacité est bien faible. La chose n’est pas étonnante. Pour qui a pu assister au spectacle entre la sortie des bureaux et des écoles et l’heure fatidique de 18h, le spectacle, dans les transports en commun ou dans les commerces est assez hallucinant. En une heure tout le monde s’agglutine, se presse avant de rentrer.
Depuis près d’un an, ce gouvernement nous a fait la démonstration de son incapacité à anticiper les événements. Impréparation, incompétence, les qualificatifs ne manquent pas pour caractériser une « action » qui aura été marquée par des fiascos : masques, tests, vaccins.
Les vaccins sont sans doute l’échec majeur du pouvoir macronien. Elles sont loin les images triomphantes des premières livraisons très médiatisées des vaccins. La situation en réalité est assez catastrophique, elle est même honteuse pour un pays comme la France. La France sixième puissance mondiale qui compte des « fleurons » de l’industrie phamarceutique, Sanofi en tête, est pour l’instant incapable de produire un vaccin, alors même que les USA, la Russie, la Chine, Cuba le font de manière massive. Alors à défaut d’avoir anticipé, le gouvernement improvise pour donner l’impression de faire. Après le couvre-feu à 18h, dont on apprendra sans doute bientôt qu’il n’a pas servi à grand chose, voici le confinement le week-end qui va sans doute dès le week-end prochain toucher la moitié de la population du pays. Car comme chacun sait le virus ne circule pas la semaine, ni avant 18h…
Le drame aujourd'hui, c'est que c'est une bande de pieds nickelés qui est aux commandes du pays.
Robert Injey