En difficulté sur la question sociale, le gouvernement ne recule devant aucun procédé pour tenter de faire taire toute volonté d'expression du mécontentement qui traverse notre pays.
Après la multiplication, lors du mouvement contre la casse du code du travail puis celui les Gilets Jaunes, des violences policières sans commune mesure sous la 5ème République
Après la volonté de s'en prendre à la liberté de la presse avec, par exemple, la garde à vue et l'interdiction de faire son métier imposée à Gaspard Glanz.
Voilà maintenant que l’État veut s'en prendre à celles et ceux qui ont osé dénoncer ou commenter les violences policières. Depuis hier plusieurs dizaines de personnes sont convoquées pour avoir dénoncé et commenté les violences policières qui ont eu lieu à Nice le 23 mars lors de l'acte XIX des Gilets jaunes. Ce jour là, sous le commandement du commissaire Souchi les forces de l'ordre ont, entre autres, violemment bousculé Geneviève.
Cette volonté d’intimidation n'est pas sans rappeler celle exercée à l'encontre des militants de Roya Citoyenne, dont 7 membres ont été en garde à vue, plus de 24 heures. Des militants qui eux aussi ont osé dénoncer les ordres donnés et les agissements des forces de l'ordre à l'égard des réfugiés en contradiction avec la loi.
Le pouvoir loin de chercher à répondre aux attentes de notre peuple, cherche avant tout à jouer sur le pourrissement et l'intimidation. Le fait de dénoncer les violences policières semble être devenu un crime.
Nous prendrons toute notre part pour dénoncer et nous opposer à cette dérive autoritaire du pouvoir.
Robert Injey