« Circulation saturée sur la Côte d'Azur 20 kilomètres de bouchons», « Camion en feu, environ 1h45 de trajet entre Nice Est et Nice Ouest », « camion bloqué sous un pont, secteur ouest totalement bloqué », « Accident sur l’A8, 2 h de trajet entre Antibes et Nice »… Au quotidien les conséquences de l’aberration du tout camion et du tout voiture font la Une des sites d’informations.
Avec un réseau routier quasi saturé de 7h à 20h, le réseau dans les Alpes-Maritimes est totalement bloqué au moindre accident. Les habitants des Alpes-Maritimes paient cher, en temps perdu et en pollution, les millions d’heures passées dans les embouteillages.
Ils paient cher 40 à 50 ans de retard dans le développement des infrastructures des transports collectifs, l’abandon du ferroutage et l’abandon organisé des lignes secondaires, comme celle de Nice -Tende, la volonté de la SNCF de se « débarrasser » des TER.
La ligne nouvelle Provence Côte d’Azur, dont la nécessité était posée dès les années 1930, en est toujours dans une phase de concertation 90 ans plus tard.
Le tramway mis en place à Nice 20 ans après sa réapparition dans d’autres grandes villes, n’a toujours pas dépassé les limites de la ville 12 ans après l'ouverture de la ligne 1.
Et pendant ce temps l’aéroport ne cesse de s’agrandir (objectif 18 millions de passagers)...
La droite qui a la mainmise dans ce département depuis bien trop de décennies, ne cesse de faire la preuve de son incompétence pour répondre aux besoins de déplacement des habitants et faire prévaloir l’intérêt général. Pendant que Vinci se gave (Autoroute, parkings…), que le nouveau consortium qui possède l’Aéroport de Nice peut envisager de solides profits pour les années à venir, des citoyens comme dans la Roya se battent contre l’abandon.
Il y aura besoin de nombreuses mobilisations citoyennes, et les plus larges, pour mettre en échec l’aberration des logiques mises en oeuvre et faire prévaloir d’autres choix.