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Ce vendredi 31 mars, lors du conseil municipal de Nice, en réponse à une question de Juliette Chesnel , M. Gagliolo, adjoint au maire de Nice, a enfin donné quelques éléments sur le devenir de la bibliothèque Nucéra. Il est revenu sur la la commande faite à l'architecte: «Préserver l'intégralité des espaces au bénéfice des lecteurs et en particulier les espaces dédiés à la musique à la vidéo et à la jeunesse et élargir l'offre numérique qui est encore insuffisamment présente. (...) Que l'espace de la salle de lecture qui fait l'objet de votre question soit préservé aux dimensions actuelles que les autres espaces soient redéployés sur des espaces aujourd'hui sans affectation, je pense à cette immense hall d'accueil vide, que le patio soit bien intégrante de la salle de lecture, les espaces de loisirs seront à l'extérieur. Lire un livre dans un jardin ce sera ça le patio (...)».
Dans ses annonces il semble que la bibliothèque conserve (à vérifier) l’espace actuel de l'accueil (350 m2), mais les propos de M. Gagliolo confirment les craintes que nous avons sur le fait qu’une salle d’étude (c'est-à-dire des tables avec des chaises ) de la même importance que l’actuelle soit préservée. Il se contente de parler de salle de lecture, «que le patio soit bien intégrante de la salle de lecture» et de préciser pour celles et ceux qui ont un doute : « Lire un livre dans un jardin ce sera ça le patio». Nous sommes très loin d’une salle d’étude.
Aujourd'hui la bibliothèque Louis Nucéra ce sont 5000m2 accessibles au public. La transformation de l’actuel salle d'étude en patio va supprimer près de 600m2, et l’adjoint au maire de nous dire «on va préserver l’intégralité des espaces» et on va faire plus pour le numérique…
Il serait urgent d’arrêter de faire n'importe quoi. Après le fiasco de la salle Iconic, après l’improvisation autour d’un futur palais des congrès, faisons simple! Demandons à l’architecte d’abandonner l’idée du patio, restructurons la bibliothèque pour répondre aux nouveaux besoins et tenir compte du changement de position de l’entrée, mais en rectifiant le cahier des charges pour avoir une salle d’étude (tables et chaises) de 280 places.
Ce n’est pas compliqué. C’est le simple bon sens, et en plus cela va nous permettre de faire des économies (pas besoin de détruire la dalle qui fait office de plafond de la salle d’étude) et gagner du temps pour ré-ouvrir la bibliothèque.
Robert Injey