NON au racket
OUI à la gratuité !
Au 1er juillet 2023 la Métropole augmente aussi les tarifs des bus et du tramway. Le ticket solo passe de 1,50 euro à 1,70 euro (+ 13,33 %). L'abonnement annuel passe de 326,50 euros à 360 euros (+ 10,20 %). Et la possibilité d’acheter une carte de 10 voyages à 10 euros, aujourd’hui le titre de transport le plus plébiscité par les niçoises et les niçois, va être supprimée. Une carte 10 voyages coûtera 17 euros, soit +170% !!
Pour pouvoir continuer à bénéficier de ce tarif de 1 euro, il faudra acheter une carte à… 50 euros !
L'annonce de l'augmentation du tarif du ticket unitaire et de l'abonnement annuel des transports en commun à Nice, de même que la suppression de la carte de 10 voyages à 10 €, suscite la stupéfaction, l'émotion et la colère des Niçoises et des Niçois qui prennent les transports pour se rendre à leur travail, sur leur lieu d'études, chez leur médecin ou à l'hôpital, pour chercher un emploi ou pour accompagner leurs enfants l'école.
Cette augmentation du coût des transports en commun à Nice est une aberration sociale et écologique.
Un déni social :
74 000 Niçois et Niçoises vivent sous le seuil de pauvreté. La Ville de Nice a un taux de pauvreté de 21 %, l’un des plus élevés de France. Bien des habitant·es de notre ville ne peuvent débourser 360 € pour un abonnement annuel, ni même 50 € pour une carte de 50 voyages. Cette augmentation les prive, de fait, du ticket à 1 €. Ligne Azur et la Métropole sont donc en train de priver ceux qui en ont le plus besoin des tarifs les moins chers, ce qui constitue un manquement grave à leur vocation sociale. Augmenter les tarifs c’est assigner à résidence les moins aisé·es. C’est une inadmissible discrimination par l’argent.
Un contre sens écologique :
Le transport est l’une des principales sources de pollution atmosphérique et l’une des causes du dérèglement climatique.
Les collectivités territoriales ont la possibilité d’agir activement pour le climat en faisant en sorte que les transports en commun les moins polluants soient plus attractifs que les transports individuels ou les transports collectifs plus polluants. Ils doivent être pour cela nombreux, fréquents, fiables, desservir le maximum de zones et surtout être le moins cher possible. Une augmentation du prix des transports en commun à Nice, l'une des villes les plus polluées de France, est un contresens écologique qui entre en contradiction flagrante avec le plan climat de la Métropole et tous les grands discours écologiques du maire de Nice.
Face à cette augmentation des tarifs qui n’est ni plus ni moins du racket, face à cette irresponsabilité sur le plan écologique et climatique, le rassemblement citoyen ViVA!-démocratie-écologie-solidarité réaffirme sa priorité de toujours : la gratuité des transports en commun, mesure à la fois sociale et écologique rendant les transports en commun attractifs pour toutes et tous.
Dans l’immédiat Viva! engage une campagne de pétition pour exiger l’annulation des hausses prévues au 1 juillet.
Viva! – Démocratie, écologie, solidarité