Sur le site numérique de Nice-Matin, ce samedi 3 mars 2023, M. Vardon s'étonne qu'un communiste puisse lui donner des cours sur le christianisme. A la lecture de son propos il s'avère que cela est plus que nécessaire.
Citant un passage du catéchisme de l'Eglise, M. Vardon fait preuve d’un manque d'honnêteté intellectuelle en «oubliant» de citer la phrase qui précède sa citation reprise de l'article 2241: «les nations les mieux pourvues sont tenues d'accueillir autant que faire se peut l'étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu'il ne peut trouver dans son pays d'origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l'hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent ».
Je lui conseille aussi de relire les passages de l'Evangile selon Saint Matthieu et son chapitre 25 en particulier (1).
La lecture de l'encyclique du Pape François « Fratelli tutti» lui serait aussi très bénéfique.
Enfin je me permets de citer Monseigneur Olivier Leborgne , vice président de la conférence des Évêques de France: « Rejeter l'étranger, à mes yeux ces propos sont objectivement une apostasie de la foi chrétienne» (Prière pour les temps présents, octobre 2022). Dans ses propos M. Vardon tourne le dos au message de l'Eglise. C'est un fait.
La problématique des mineurs isolés, elle appelle des réponses politiques qui prennent en compte la situation réelle de ces enfants . 30 associations viennent de faire 90 propositions pour remédier aux graves dysfonctionnements de la prise en charge de ces mineurs. Sachons les entendre.
(1) Evangile selon Saint Matthieu, chapitre 25:
43. j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
44. Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
45. Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”