Christian Estrosi le 18 octobre: Une inauguration coûteuse à vocation électorale pour faire oublier le reste!
Le 18 octobre Christian Estrosi va inaugurer, en grande pompe, la forêt urbaine.
Difficile de ne pas être au courant, c'est une véritable débauche de moyens qui est déployée pour cette initiative. Encarts publicitaires, supports lumineux, lampadaires, panneaux, tramway… tous les supports possibles sont mobilisés à outrance. Un dispositif hallucinant (Cf photos), sans précédent, pour l'inauguration d'un jardin sur une dalle de béton qui aura coûté la bagatelle de 100 millions d’euros (hors destruction du TNN et d’Acropolis).
Christian Estrosi pratique là, aux frais des niçoise et des niçois, une campagne électorale qui ne dit pas son nom.
De ce point de vue, au regard des dépenses exceptionnelles liées à cette inauguration, le Préfet des Alpes-Maritimes ne devrait-il pas se saisir du sujet? De manière plus générale, il est urgent de changer le code électoral pour en finir avec ces inaugurations, à vocation électoraliste, à 5 mois d'un scrutin.
Le déploiement de moyens pour cette inauguration à une autre fonction, masquer les errements de Christian Estrosi, à commencer par les équipements qui devaient rouvrir avec l’ouverture de la forêt urbaine. .
- A quand la réouverture de la bibliothèque Nucéra? N’importe qui en passant devant l’ancienne entrée peut se rendre compte que ce n’est pas pour demain.
- Le MAMAC, fermé depuis le 7 janvier 2024, ne semble pas devoir rouvrir avant bien longtemps lui aussi.
Et puis il y a le reste, une liste sans fin:
- Après 3 mandats de Christian Estrosi le tramway, financé par la Métropole, n’est toujours pas arrivé à l’Ariane et a, encore moins, dépassé les limites de Nice. Les délais sont renvoyés aux calendes grecques...
- Le très coûteux Hôtel de Police dont l’ouverture a été repoussée d’un an et qui ne réglera en rien l’urgence d’une véritable police de proximité.
Et nous pourrions continuer ainsi, bien longtemps, la liste des retards, des équipements vétustes, des quartiers oubliés qui parsèment le bilan de Christian Estrosi.
A Nice plus que jamais il y a besoin d’une véritable alternative, d’une véritable rupture avec les logiques affairistes portées par Christian Estrosi, mais aussi Eric Ciotti.
Robert Injey
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