Deux évènements ces dernières heures.
Hier soir se tenait, rue Smolett, la première assemblée citoyenne sur la 1er circonscription. Il y avait du monde (une soixantaine) pour
cette première, une participation large au-delà des sympathisants du Front de Gauche avec par exemple des adhérents d’EELV, mécontents de l’accord avec le
PS, et désireux d’échanger. La volonté d’agir, de donner son avis sur ce que la gauche devra faire est forte. Tout comme est très fort le sentiment que sur le contenu le compte
n’y est pas du tout avec le candidat socialiste. Si le constat sur la crise est partagé, les réponses à y apporter (libérer les peuples des marchés
financiers, faire jouer un autre rôle à la banque centrale….) sont très loin de ce que proposent le PS et EELV dans l’accord. Un exemple concernant la BCE, dans l’accord
PS-EELV il s’agit « repenser le rôle de la BCE », expression pour le moins hésitante. Face à la crise, face aux spéculateurs qui jouent sur la faillite des Etats, il n’est plus
l’heure de « repenser », il faut AGIR pour que la banque centrale joue un tout autre rôle.
Cette première assemblée est révélatrice de l’attente qui existe, de la volonté de faire du commun de réfléchir ensemble pour faire avancer des idées. Le thème de la prochaine assemblée sur le quartier Riquier portera sur la politique énergétique.
Ce matin autre lieu, autre type de débat (quoique…) avec le conseil municipal et le débat d’orientation budgétaire. Ma collègue Emmanuelle Gaziello a fait une très belle intervention (disponible dans quelques heures sur son blog) où elle a pointé avec force, les questions de la dette, les politique d’austérité et les conséquences pour les populations au travers des implications dans le budget de la ville. Comme à son habitude Chrisitan Estrosi ne supporte pas de devoir entendre quelques vérités. Interrompant sans cesse Emmanuelle, il finira même pas lui couper la parole. Loin de l’image de Gaulliste social que Christian Estrosi veut se donner dans son livre « Le Battement d’ailes du papillon », le comportement et le discours du maire de Nice relève plutôt des « larmes du crocodile ».