La crise qui frappe l’Europe est l’occasion d’une formidable bataille idéologique pour peser sur les choix et faire avaliser les décisions.
Les marchés financiers poussent vers la sortie des dirigeants, rejetés par les opinions publiques, pour mieux les remplacer par des individus toujours plus serviles. Cela en dit long sur leur détermination de ne rien lâcher face aux attentes des peuples.
Dans cette lutte qui se joue, les médias et la presse jouent un rôle de première importance pour porter les « messages ». Une grande partie d’entre eux se font les relais de « l’impérieuse nécessité » de prendre des mesures d’austérité pour rassurer les marchés financiers. Et quand un homme politique propose de consulter son peuple, les mêmes crient au scandale… Les mêmes d’ailleurs nous traitaient de tous les noms et nous accusaient de tous les maux lors de la campagne référendaire en 2005. Heureusement, à l’époque, qu’il y avait une presse, l’Humanité au plan national, le Patriote dans les Alpes-Maritimes, pour faire entendre une autre voix.
Aujourd’hui nous sommes face à la même situation et malgré ses difficultés la presse écrite reste est un véritable enjeu dans la bataille des idées.
Les difficultés de la presse écrite sont nombreuses et profondes. Entre la réduction du marché publicitaire, la baisse de la diffusion favorisée par l’apparition des gratuits et la consultation en ligne sur internet, l’explosion des coûts d’impression et les menaces sur le tarif postal, aucun titre ne s’en sort véritablement. Certains sont menacés de disparition dans les jours où les semaines qui viennent comme la Tribune ou France Soir.…. D’autres n’ont eu comme seule solution que la capitalisation auprès de milliardaires comme Rothschild pour Libé, Dassault pour le Figaro, Pougachev pour France Soir, ou bien encore Pierre Bergé pour le Monde
Une situation qui fragilise l’indépendance de la presse à l’image de la situation dramatiquement caricaturale de France Soir avec le milliardaire russe Alexandre Pougachev qui affiche sa préférence pour Marine Le Pen…
Le combat pour l’émancipation humaine, pour la construction d’une véritable alternative commence par conforter l’existence d’une presse libre et indépendante des puissances de l’argent et de la pensée unique.
Une presse qui puisse faire entendre une autre voix dans un paysage médiatique très cadenassé.
Une presse qui aide à décrypter l'actualité et qui donne la parole à celles et ceux qui luttent pour changer leur vie, pour transformer cette société.
L'existence d'une telle presse est un combat au quotidien car, pour le Patriote comme pour l’Humanité, les difficultés sont renforcées par la discrimination publicitaire . Pour le Patriote, comme pour l'Humanité la seule recapitalisation qui existe c’est celle des lecteurs, c’est la souscription.
Depuis plusieurs semaines le Patriote a lancé une souscription pour finir l’année 2011 et commencer 2012 dans des conditions normales. Une souscription pour permettre à notre titre de jouer tout son rôle dans la période déterminante que nous connaissons marquée par l’approfondissement de la crise et la préparation des échéances de 2012.
Souscrire pour le Patriote c'est contribuer, dans les Alpes-Maritimes, à préserver et développer un espace de liberté, pour celles et ceux qui ne renoncent pas à reprendre leur avenir en main.
Robert Injey
Le Patriote Côte d’Azur, 3 passage Macari, 06300 Nice.