L’examen du projet du PLU recèle une accumulation de mesures discriminantes à l’égard du logement social. Il en est ainsi pour les places de parking ou le projet propose (Article UB-12, stationnement rubrique 12.2 véhicule léger) :
« Pour les constructions à destination d’habitation (habitat y compris , résidences de tourisme et résidences-service), il est exigé :
Pour le logement social une aire par 160 m2 de SHON. Aucune place n’est exigée si dans un périmètre de 300 m se trouve un parc auto ouvert au public.
Pour les autres logements :
Dans le secteur UBb : une aire par 40 m2 de S.H.O.N.
Dans le reste de la zone : une aire par 60 m2 de S.H.O.N. »
En d’autres termes si nous en restons à ce Plan Local d’Urbanisme, les projets d’habitations sociales, situés le plus souvent dans des zones très densifiées et où le stationnement relève déjà de l’exploit quotidien (Madeleine, Bornala, Pessicart, St Roch…) vont constituer une problématique supplémentaire pour les années à venir. Sauf à considérer que 70% de la population qui a droit à postuler à un logement social n’a plus de droit d’avoir un véhicule personnel…
Nous considérons cette disposition particulièrement discriminante et demandons donc qu’il n’y ait pas de différence entre logement social et autres logements avec une aire de parking pour 40m2 de S.H.O.N.
Emmanuelle GAZIELO , Robert INJEY conseillers municipaux.