Le ralliement de M. Chauvet à la majorité municipale de Christian Estrosi est la dernière péripétie du sport favori de la droite niçoise : le reniement–ralliement
Après 1995, des membres de la liste de Jean-Paul Barety rejoignent Jacques Peyrat. Avant les municipales de 2007 une grande partie de l’équipe de ce dernier déclare allégeance à Christian Estrosi, et depuis 2007 les élus de la liste Peyrat, à l’exception d’un seul, ont rejoint Christian Estrosi.
Il n’échappe à personne que les motivations de ces reniements et ralliements multiples et successifs qui affectent la droite niçoise ne doivent pas grand-chose à une quelconque « conviction politique». Ils sont, par contre, fortement motivés par l’importance des délégations promises.
C’est le reflet d’une droite niçoise bien peu soucieuse des préoccupations quotidiennes des habitants de cette ville et plus attentive à son « déroulement de carrière ».
A Nice aussi le peuple a de quoi être indigné.
Robert INJEY