Après la onzième garde à vue de Cédric Herrou pour des faits inexistants, une dizaine de militants des Gilets Jaunes ou d’ATTAC ont été placés en garde à vue pendant 48 heures avant de passer devant un juge.
Leur crime ? Avoir symboliquement badigeonné à la peinture à l’eau (du blanc de Meudon mélangé à du charbon) la vitrine d’une banque célèbre pour son implantation dans les paradis fiscaux.
S’attaquer symboliquement à une banque aujourd’hui semble bien plus mobiliser les services de l’Etat que les pratiques, quotidiennes, des banques pour favoriser l’évasion fiscale (optimisation et fraudes fiscales pour les biens pensants).
Depuis les manifs contre la casse du droit du travail, on observe une dérive dangereuse. A défaut d'avoir l'adhésion populaire, on criminalise l'action revendicative.
La liste est longue des citoyens et des militants politiques embarqués et trainés devant les tribunaux.
La pensée unique ne suffisant plus pour soumettre notre peuple aux exigences des marchés, on criminalise les Gilets Jaunes, on criminalise les syndicalistes, on criminalise les militants politiques, on criminalise les citoyens solidaires. Ils jouent avec les peurs, ils lâchent les fauves et autres adeptes de la méthode "forte". ils veulent briser dans l'oeuf toutes les tentatives de contestation par la répression et la peur.
Face à cela, plus que jamais, les communistes expriment leur solidarité avec tous les femmes et les hommes dont l’engagement pour l'émancipation humaine les amène à se retrouver en garde à vue ou devant un juge.
Hier comme aujourd’hui, la liberté et les avancées sociales n’ont jamais été “offertes” par les dominants. Elles ont toujours été arrachées contre l’avis même de ces derniers…
Robert Injey
PCF - Nice