Alors que 74% des salarié-e-s refusent le recul des âges légaux de départ et que 63% réclament l’ouverture d’un vrai débat national incluant des propositions alternatives (CSA-La CGT), Nicolas Sarkozy et les députés UMP ont choisi d’utiliser la force pour faire passer à l’Assemblée nationale leur « réforme » sur les retraites. Les syndicats unis sont, eux, déterminés à faire céder le gouvernement. Le 23 septembre, journée nationale de grèves et de manifestations, comptera pour imposer le droit à la retraite à 60 ans à taux plein. Avec la retraite à 62 ans (à 67 ans à taux plein) c’est la vie des salarié-e-s qui serait mise à mal. L’objectif de la droite et de mettre en cause notre système de solidarité entre actifs et retraités. Pourtant, l’allongement de la durée de vie en bonne santé devrait être considéré comme la chance d’une nouvelle période de vie sécurisée et les moyens existent pour financer une bonne retraite à 60 ans pour tous. Les solutions existent. C’est le sens de la proposition de loi des parlementaires communistes, républicains et du Parti de gauche, garantissant le financement de la retraite à 60 ans à taux plein. Plus de 200 000 citoyen-nes ont signé cet été une pétition pour la soutenir. Le débat parlementaire n’est pas fini, il se poursuit au Sénat. Derrière les syndicats, le PCF appelle à la manifestation le 23 septembre dans toutes les villes de France (10 à Nice place Masséna). L’heure est à la mobilisation massive pour faire échouer cette réforme. Le 23 septembre, des millions de salarié-es seront mobilisés pour se faire entendre et respecter.