Comme l’ensemble de nos concitoyens, les niçoises et les niçois, dans leur très grande majorité, refusent le report de 60 à 62 ans de l'âge légal de départ à la retraite. «La réforme» du gouvernement, dans lequel siège M. Estrosi, veut faire payer à l’immense majorité de notre peuple les profits toujours plus importants accumulés par une petite minorité. En 2008, le total de ces dividendes équivalait à sept fois le déficit des retraites.
La richesse existe, la productivité du travail a triplé en trente cinq ans, elle doublera entre 2010 et 2050, mais les inégalités sont de plus en plus fortes.
Des inégalités que l’on retrouve au quotidien à Nice avec une crise du logement touchant une population toujours plus précaire, aggravée par la pénurie organisée de logements sociaux, des classes surchargées, des services publics qui se dégradent faute de moyens, une gigantesque gabegie d’argent public pour des projets surdimensionnés qui ne répondent pas aux besoins de la population… La liste est longue des injustices de plus en plus insupportables que nous subissons, alors que les marchés financiers font preuve d’une arrogance sans limite et l’UMP d’un total mépris.
A Nice comme en France, sur les questions locales comme sur les questions nationales, à l’image de celle des retraites, d’autres choix sont possibles pour répondre aux attentes populaires.
Ensemble nous avons un pouvoir considérable, utilisons-le !
E. Gaziello et R. Injey
(Tribune du groupe des élus communistes et républicains au conseil municipal de Nice, publiée dans le n°
d'octobre de la publication municipale)