Le 26 Mars, le conseil municipal prenait une délibération pour demander le classement de la ville de Nice en zone touristique. Une demande ouvrant droit, dans le code du travail, pour les « établissements de vente au détail situés dans le périmètre, de donner le repos hebdomadaire par roulement pour tout ou partie du personnel. »
En d’autre terme, un périmètre-assez grand- à l’intérieur duquel tous les commerces de détail non alimentaires pourraient déroger de plein droit au principe du repos dominical , contraignant pas la même des milliers de salariés à travailler ce-jour là.
Mais il y a une condition à cela : que le préfet établisse la liste des communes concernées.
Pour des raisons inconnues le Préfet des Alpes-Maritimes n’a pas publié cette liste.
Qu’à cela ne tienne : Christian Estrosi prend un arrêté, le 28 Juillet pour remplacer les dimanches traditionnellement ouverts en décembre par les dimanches 1er, 8 et 15 Août.
Une véritable soumission du politique à la volonté patronale, qui anticipe sur les décisions souveraines du représentant de l’Etat !
Un passage en force qui méprise les salariés de cette ville se retrouvant dans l’obligation –en 3 jours !- de travailler le dimanche.
Une situation d’autant plus inique quand les salariés concernés, ceux du commerce, sont les plus précarisés et les moins bien protégés devant l’arbitraire patronal.
Cette mesure du maire de Nice est à l’image de la politique que mène le gouvernement UMP : une politique qui ne connait que l’intérêt des puissances de l’argent.
Robert Injey, Emmanuelle Gaziello
Conseillers municipaux de Nice