Cédric Herrou est désigné par les lecteurs de Nice-Matin "Azuréen de l'année" et Éric Ciotti hurle sa colère, pour ne pas dire sa haine (cf Nice-Matin du 30 décembre 2016).
Normal, bien qu'il se revendique de la civilisation chrétienne et qu'il installe une crèche dans les locaux du conseil départemental, Éric Ciotti a depuis longtemps perdu le sens des valeurs humaines, celle de la solidarité, de la fraternité, de l'aide à son prochain. Des dizaines de milliers de réfugiés sont morts dans le désert et en méditerranée, otages des guerres et de l'exploitation de la misère humaine et Ciotti nous propose d'enfoncer la tête de ceux qui survivent et d'enfermer ceux qui les soutiennent !
Monsieur Ciotti vous êtes faits une spécialité de la stigmatisation de ceux qui souffrent. Une spécialité de l’amalgame systématique entre réfugiés et terroristes, entre « l’étranger » et la délinquance. Vous vous êtes faits une spécialité de la chasse aux plus précaires (l'affaire de la suppression des allocations...) et aux réfugiés. C'est une constante chez vous, qui n’a d’égale que votre silence devant l’explosion des inégalités et des injustices sociales.
Contrairement à votre attitude, celle de Monsieur Herrou fait honneur aux valeurs de la République. Monsieur le député, faut-il vous rappeler que le 7 décembre 2000, à Nice, l’Union Européenne adoptait la charte des droits fondamentaux qui stipule : « l’Union se fonde sur les valeurs indivisibles de dignité humaine, de liberté, d’égalité et de solidarité ».
Ces valeurs ne s’appliquent pas en fonction de la couleur de peau, de l’origine ou de la religion…