Par les liens de Jean Paul Delevoye avec le monde de l’Assurance, par ceux d'Emmanuel Macron avec les fonds de pension, la forfaiture de ce pouvoir est avérée et révélée au grand public. Il ne s’agit ni plus ni moins pour eux que de favoriser la vente à la découpe de l’avenir de tout un peuple pour les décennies à venir. Non contents de brader le patrimoine commun, (Française des jeux, Aéroports de Paris), non contents d’avoir précarisé le monde du travail avec la casse du code du travail, de casser nos services publics, ils veulent avec la retraite à points plonger toute une partie d’entre nous dans la précarité absolue.
Ne nous y trompons pas : si le projet du gouvernement devait être mis en place sa traduction immédiate, dans les années à venir, serait une explosion du taux de pauvreté chez les retraités. Aujourd'hui ce taux est de 15 % en Europe. Il est de 19% chez les modèles de nos gouvernants, le Royaume Uni et l’Allemagne. Il n’est que de 7,3% en France. Un taux très en deçà du reste de l’Europe grâce à la qualité de notre système actuel.
Casser ce système c’est plonger à terme, comme le reste de l’Europe, quatre à cinq millions de futurs retraités dans la pauvreté.
Ne nous y trompons pas : Emmanuel Macron et ses sbires ont aussi peu d’états d'âme que ceux qui ont pu faire fortune sur le dos des esclaves, ou le font aujourd’hui en vendant des armes qui tuent et mutilent à travers tous les conflits sur la planète.
Avoir peu de considération pour l’humain comme pour la planète c’est dans l’ADN du capitalisme. La lutte pour un véritable droit à une retraite, c’est une lutte pour un choix de société.
Robert Injey