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Pour faire face à un nouveau pic de pollution, le Réseau Ligne d’Azur est en accès gratuit. Illustration d’une évidence: si nous voulons lutter efficacement contre la pollution, il faut utiliser les transports en commun. Et pour en faciliter l'usage, ce qu'il y a de plus efficace : c’est la gratuité.
Se pose alors simplement la question de bon sens, alors que tous les indicateurs sur les conséquences du dérèglement climatique sont dans le rouge et, qu’année après année, nous ne cessons de battre des records (1), pourquoi prendre des mesures fortes uniquement lors des pics de pollution ? Pourquoi ne pas prendre des mesures pour anticiper et éviter ce type de situation ?
Faudra-t-il attendre que les pics de pollution soient quotidiens pour, enfin, prendre les bonnes mesures ? Et non pas de manière ponctuelle mais de manière pérenne ?
Le «greenwashing», si présent dans la gestion de Christian Estrosi, ne saurait masquer longtemps une réalité: la lutte contre le dérèglement climatique, mais aussi contre la ségrégation urbaine qui, lentement mais sûrement, est en train de gangréner nos territoires, exigent d’en finir avec les petits calculs à court terme et les mesures technocratiques pour renflouer les caisses d’une Métropole exsangue par les choix de sa majorité.
Il y a urgence à faire d’autres choix…
Robert Injey
(1): Lors de la nuit du 21 au 22 août, avec une minimale à 28,6°C, la station Météo France de Nice bat son record absolu de température minimale élevée. Le précédent record date du 07/08/2015 avec 28,1°C. La nuit suivante, cet ancien record était battu une seconde fois avec 28,3°C.