/image%2F0941213%2F20221006%2Fob_7340db_231451818-10159396589428545-4673251014.jpeg)
/image%2F0941213%2F20201108%2Fob_912379_je-me-sens-une-vocation-de-candidat-co.jpg)
Ce dimanche soir, Jean Luc Mélenchon vient d'annoncer qu'il est candidat à la candidature pour la présidentielle si il a le soutien de 150 000 personnes. Il peut se prévaloir de beaucoup d'arguments pour légitimer cette candidature. Des écologistes ne manqueront pas, aussi, de se déclarer candidats et d'avoir eux aussi des arguments légitimes. Les communistes ont décidé au dernier congrès d'avoir un candidat, eux aussi avec des arguments légitimes. Sans parler des socialistes qui ne peuvent pas envisager une présidentielle sans un socialiste candidat.
Voilà où nous en sommes, tout est légitime, tout peut s'entendre, tout le monde est candidat et chacun pourrait avoir 150 000 soutiens.
Mais on doit aussi entendre l'exigence d'une grande partie de notre peuple: en finir avec Macron. Et pour cela il faudra bien faire en sorte d'éviter que l'alternative - de gauche- à Macron soit portée par une douzaine de candidatures.
Pour y parvenir il faut sortir des calculs de chapelles, faire un trait sur les égos, privilégier le commun sur tout le reste. C’est l’essentiel!
Il faudra définir un projet qui soit une véritable alternative aux logiques libérales et pas un simple accompagnement.
Il faudra éviter les pièges de la présidentielle.
Il faudra innover, en commençant par en finir avec la dérive présidentielle. Le choix du 1er ministre et du gouvernement est le fait du prince, la majorité à l'Assemblée nationale avec l'inversion du calendrier est de fait une majorité aux ordres. Pourquoi ne pas lier dans un même mouvement, choix du programme, choix du candidat, choix des principaux ministres et choix d’une majorité parlementaire qui porte la diversité de la gauche?
Il faudra innover pour associer le plus grand nombre à ces choix;
Au final il faudra beaucoup d'audace!
Celles et ceux qui joueront la division porteront une lourde responsabilité. Car un nouveau mandat de Macron serait catastrophique pour la France que nous aimons, celle du progrès et de la justice sociale.
Robert Injey