C’est la galère!
Pour des milliers d’usager.es du réseau Ligne d’Azur, déjà victimes d’une hausse faramineuse des tarifs des titres des transports, s'ajoutent depuis quelque temps les fils d’attente à n’en plus finir et la multiplication des bugs .
Incompétence et mépris ?
Pour toute réponse le président de Ligne d’Azur, adjoint au maire de Nice, M. Gaël Nofri, charge les usager.es: «Quand on a tort il ne faut pas la ramener !». Propos surprenant pour celui qui accumule les bugs et les annonces contradictoires.
Mais quel mépris aussi. Mépris de celui qui n’a toujours pas compris que pour des milliers d’usager.es l'abonnement est hors de prix et bien trop onéreux pour celles et ceux qui font moins de 20 trajets par mois.
L’adjoint au maire semble ne pas connaître la réalité sociale de cette ville et de la métropole où plus de 20% de la population vit sous le seuil de pauvreté et où la précarité touche des dizaines de milliers de foyers…
Avant tout préoccupés d’imposer un abonnement à tous les usagers (Cela ressemble à de la vente forcée) pour récupérer 10 millions d’euros, ou plus sur le dos des usagers financièrement les moins aisés, la direction de RLA et le président de la métropole, Christian Estrosi, tournent le dos à la mission de service public que représentent les transports en commun. Aberration environnementale et injustice sociale voilà à quoi se résume la nouvelle politique tarifaire imposée aux usager.es du Réseau Ligne d’Azur.
D’autres choix sont possibles. Dans l'immédiat le retour, rapidement, d’une carte multi-voyages à un tarif attractif pour les usager.rs (résident.es, salarié.es, étudiant.es) serait le minimum pour une politique tarifaire juste et de bon sens.
Robert Injey